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Réponses aux questions fréquentes. Pour bien comprendre.
Avant la loi de 2016, les mutuelles remboursaient depuis quelques années déjà les consultations psychologiques. Le nombre des séances remboursées et le montant par séance variaient en fonction des mutuelles.
Ces remboursements rentraient dans le cadre de l’assurance COMPLEMENTAIRE qui permet aux mutuelles de rembourser des soins non nomenclaturés par l’INAMI avec une certaine marge de manoeuvre - pour l’instant du moins. Dans la plupart des cas, les séances remboursées étaient celles prestées par (...)
Comme prévu et sans attendre l’issue des recours juridiques introduits contre la loi concernant la psychothérapie, la liste des membres du Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale a été publiée au Moniteur ce 14 juin.
Ce Conseil fédéral a pour mission de définir les conditions d’exercice des professions de santé mentale et de ses modalités de formation. Ses prérogatives sont aussi de déterminer quels sont les professionnels qui peuvent exercer la psychothérapie. Il y a donc de fortes (...)
Réaction de Maître Vincent Letellier concernant le communiqué de presse publié par la FBP suite à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle favorable aux psychothérapeutes. Mesdames,
Messieurs, Plusieurs d’entre-vous m’ont interrogé quant à la réaction de Koen Lowet de la fédération des psychologues. https://www.bfp-fbp.be/persbericht/psychotherapeuten-schieten-zichzelf-weer-eens-de-voet https://www.bfp-fbp.be/fr/persbericht/les-psychotherapeutes-se-tirent-une-fois-de-plus-une-balle-dans-le-pied Ses (...)
Comme vous l’aurez peut-être déjà lu dans nos articles « Questions Fréquentes » (lien) ou ailleurs, la FBP est l’association de psychologues qui regroupe le plus de membres. Ils appuient la loi sur la psychothérapie, ils la soutiennent et c’est grâce notamment à leur association que Maggie De Block peut affirmer qu’il y a eu une large concertation avec le terrain, que « les psychologues sont d’accord avec la loi » et que la presse peut relayer ces messages.
Les autres associations ne sont pas (...)
L’INAMI et le KCE sont des instances administratives chargées de la conception et de la mise en œuvre des politiques de santé. Leurs mots d’ordre sont sans grande ambigüité : efficacité (qualité et accessibilité) et efficience (budget).
Après la loi de 2014 relative à la psychothérapie, le KCE a été chargé d’établir un rapport sur les modalités d’accès aux soins de santé mentale. Résultat ? Une psychothérapie réservée aux psychologues, inscrite dans le champ de la santé publique et assimilée à un acte de (...)
La psychothérapie ne sera plus telle que l’envisageait la loi de 2014. Elle n’est pourtant pas encore ce qu’elle sera… En effet, le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale, prochainement installé par la ministre, aura pour mission d’éclairer celle-ci sur les conditions d’exercice de la psychothérapie mais également sur les exigences de formation (matières et modalités de stage) des futurs praticiens. Raison de plus pour soutenir une fédération professionnelle qui nous ressemble et pour (...)
Le gouvernement fédéral vient d’adopter un arrêté royal qui lui permet de désigner les associations susceptibles d’être représentées au sein du « Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale ». On s’en doutait, aucune association professionnelle de psychothérapeutes n’est éligible, ce qui constitue un véritable déni de reconnaissance. Mais plus fondamentalement, le texte semble rédigé de manière à favoriser la désignation de nombreuses associations qui, du côté francophone, sont largement (...)
« La loi de 2016 sur la psychothérapie est une (dure) réalité depuis le 1er septembre. Ses impacts désastreux sur notre métier, sur nos pratiques, sur nos patients, et plus largement sur notre société, semblent évidents pour la plupart d’entre nous, professionnels. Nous connaissons tous, ou faisons partie, de fédérations ou associations qui luttent et se révoltent. Et pourtant, force est de constater que beaucoup d’instances sont en accord avec cette loi et l’appuient. Lesquelles ? Qui soutient la loi (...)
A travers l’arrimage de la psychothérapie au domaine des soins de santé et au registre de l’ « evidence-based medecine », la loi de Maggie De Block risque de conduire à une déshumanisation des soins. Sous couvert de rigueur scientifique, la psychothérapie pourrait en effet devenir un domaine dans lequel l’homme est assimilé à une machine, réduit à des régularités observables et théorisées.
L’assimilation de la psychothérapie au registre de l’« evidence-based » signifie que les connaissances sur lesquelles (...)
La loi du 10 juillet 2016 définit, pour l’avenir, un nouveau cadre pour la pratique de la psychothérapie. Qu’en est-il, néanmoins, des personnes qui exercent aujourd’hui ou qui sont en cours de formation ?
La ministre De Block, dans le texte défendu au parlement, prétend avoir assuré les professionnels de l’existence de « larges mesures transitoires ». Or, selon l’analyse juridique effectuée par Me Vincent Letellier (voir FAQ – « Quels sont les recours juridiques en cours ? (A venir) »), avocat (...)
La loi du 10 juillet 2016, préparée sans grande concertation par Maggie De Block, représente un revirement radical des avancées de la loi de 2014, qui faisait consensus après 15 ans de dialogue aves les professionnels. Désormais, la psychothérapie n’est plus considérée comme un métier mais comme un acte technique réservé aux seuls médecins, psychologues cliniciens et orthopédagogues cliniciens. De plus, la loi de 2016 supprime toute référence aux 4 grands courants qui structurent le champ de la formation (...)