Accueil > Alter-Psy > Le manifeste Alter-Psy
1. Alter-Psy est un collectif qui regroupe des citoyens et des professionnels des sciences humaines et sociales qui partagent une vision commune de l’accompagnement des individus dans leur vie psychique et leur épanouissement personnel.
2. Nous considérons que les questionnements des personnes, leurs doutes, leurs peurs, leurs conflits et les troubles que ces questionnements engendrent dans le champ intra psychique et inter psychique, est le propre de l’être humain et mérite, lorsqu’il est demandé, un accompagnement professionnel rigoureux et diversifié.
3. Les moyens d’accompagner la personne humaine dans son cheminement évolutif, ainsi que le travail psychique sur ces questions fondamentales s’inscrit dans le champ large des sciences humaines et ne peut se réduire à un traitement psycho-médical.
4. Ce collectif citoyen défend la liberté pour chacun d’accéder à l’accompagnement de son choix auprès de professionnels diversifiés.
5. C’est pourquoi Alter-Psy défend, notamment, la psychothérapie comme une profession indépendante qui répond à des critères de formation élevés accessibles à partir de diplômes et de parcours multiples en accord avec la déclaration de Strasbourg (voir annexe).
6. Alter-Psy s’inscrit dans une perspective humaniste de la psychothérapie et de la relation d’aide. Perspective dans laquelle la relation est centrale et où celui qui consulte est considéré comme un être-en-devenir, libre et responsable, non comme un malade à soigner.
7. Dans ce sens, Alter-Psy estime que les compétences de savoir-faire et de savoir-être acquises dans les formations reconnues internationalement par les associations professionnelles de psychothérapie, assurent une qualité d’accompagnement de haut niveau et que cela répond aux besoins de notre société et des citoyens. Nous rejetons toute interprétation légale ou juridique qui n’irait pas dans ce sens.
8. Dans cet esprit, Alter psy s’oppose à la loi de Maggie de Block, qui créerait une hiérarchie discriminatoire entre d’une part, les docteurs en médecine, orthopédagogues et psychologues cliniciens, et d’autre part, tous les professionnels des sciences humaines et sociales, qui exercent actuellement le métier de psychothérapeutes. Cela crée un précédent, contraire à la législation en vigueur dans la majorité des pays européens.
Le 12 Juin 2016
Publié le 12/06/2016